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Vers les années 1830, le territoire de Kiamika était une grande forêt encore inexploitée.

Depuis longtemps, les marchands de bois exploitent les forêts québécoises. Ils recherchaient surtout les endroits où abondait le pin. Pour tirer profit des ressources forestières, ils créent des compagnies. Ils ne se préoccupent guère de coloniser, mais, par les défrichements qu’ils effectuent, ils y participent indirectement.

Philémon Wright, un citoyen du Massachussetts, vient s’établir au pays vers 1800. Après avoir consacré quelques années au commerce local, et voyant que la fortune tardait à venir, il prend l’initiative d’implanter une entreprise dans le commerce du bois. Il obtient du gouvernement des concessions forestières. Après avoir surmonté différents obstacles et difficultés pour le lancement de ses opérations, M. Wright réussit et ses affaires se développent avantageusement. Par la suite, plusieurs compagnies verront le jour et se succéderont pour exploiter la forêt, principalement sur les rivières Gatineau et du Lièvre. Dès 1822, Baxter Bowman et Lévi Bigelow & Sons exploitent les limites forestières situées sur la rivière du Lièvre. M. Bowman était, à cette époque, propriétaire d’un moulin à scie situé à Buckingham.

Aux endroits où est érigé le chantier d’une compagnie, on y défriche un emplacement d’une grande superficie afin de construire les entrepôts du chantier, ce qui deviendra la « Ferme ». Ces fermes ainsi créées avaient une grande influence sur la colonisation. Plusieurs colons s’établiront autour de celles-ci. C’est là que normalement surgiront plusieurs villages.